Le Luthier Olivier Gary a lancé, depuis peu, un nouvelle forme de mécénat en direction des investisseurs financiers. Il souhaite favoriser le parrainage des violons, violoncelles et altos rares pour permettre aux musiciens de profiter d’instruments uniques.
« Un violon ne vit que lorsqu’on en joue et s’en trouve bonifié. Il gagne en sonorité, car tout l’instrument vibre », explique Olivier Gary, luthier mulhousien bien connu, dont la réputation a largement dépassé les frontières régionales.
« Je possède plusieurs pièces exceptionnelles – violons, violoncelles, altos et archets – que des propriétaires m’ont mis en dépôt-vente. Je cherche, par cette opération de parrainage, à provoquer la rencontre entre musiciens mécènes et instruments. C’est aussi une manière de préserver le patrimoine musical européen » précise-t-il.
Selon son expérience, ces investisseurs qui sont, dans la majorité des cas, souvent des industriels, des banquiers ou des assureurs, sont souvent eux-même mélomanes.
« Ce bien peut prendre de la valeur, soit 3 à 5% par an. Il constitue une valeur refuge. La mondialisation fait que les investisseurs viennent du monde entier et l’impact des pays asiatiques est conséquent », explique le luthier.
Les sociétés peuvent déduire de leur résultat imposable le coût d’acquisition d’instruments de musique que la société s’engage à prêter aux artistes-interprètes qui en font la demande.
La déduction s’effectue par fractions égales sur le résultat de l’exercice d’acquisition et des 4 années suivantes pour les biens achetés depuis le 1-1-2012 (ou des dix-neuf années suivantes si elles ont été acquises avant le 1-1-1994). Le montant de la déduction effectuée au titre de chaque exercice est limité à la différence entre la limite de 5 p. mille du chiffre d’affaires et le montant des versements visés n°10695 qui ouvrent droit à la réduction d’impôt.
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